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Mina Hemsey

SUR LA PHOTO, C’ÉTAIT PRESQUE PARFAIT


Après avoir trouvé son écho dans les médias francophones à travers son récit « J’ai rêvé d’une entreprise 4 étoiles » publié aux éditions Harmattan en 2014, Hem’sey Mina nous revient à la rentrée littéraire de l’année 2016 avec « Sur la photo, c’était presque parfait ! », un roman agréable, sorti tout droit de La Doxa, maison d’édition française, dont l’intrigue tourne autour de la quête d’un jeune afro-européen de la diaspora parisienne.

L’histoire nous fait voguer de Paris à Brazzaville, sans oublier des scènes qui nous conduisent à Londres, Kinshasa, Pointe-Noire et Pékin. On y découvre un protagoniste manifestant une volonté de renouveler son amour pour ses origines à travers un retour en terre mère. L’accent est porté sur des questions identitaires et existentielles à la page. Que signifient être noir, être africain, être afro-européen ou encore être un noir de France ? Que représente l’Europe ou l’Afrique pour un jeune de la banlieue parisienne ? La double culture est-elle notion d’équilibre ? L’équilibre dans la double culture est-il impossible ? Ces notions sont-elles synonymes d’un idéal ou apportent-elles réellement un changement dans la perception de la vie personnelle de chaque être ?

Le lecteur se met facilement dans la peau du personnage et oscille entre le sentiment d’appartenance ou de rejet que peut ressentir le protagoniste envers un lieu ou une identité. Certaines réalités de la banlieue parisienne ou de l’Afrique équatoriale se dégagent avec joie et tendresse, mais aussi parfois avec révolte. Ce roman se lit comme une bande originale imaginaire qui accompagne doucement le lecteur. Les moments forts sont imprégnés d’émotions à travers l’évocation de tubes d’Espoir 2000, de Fally Ipupa, de Gatho Beevans ou encore de Zaho.

Sur la photo, c’était presque parfait ! est un livre différent dans lequel l’auteur change de registre, de style d’écriture, de ton et prouve au lecteur sa capacité à écrire sur des sujets multiples et à se renouveler. La couverture est réalisée, une fois de plus, par le dessinateur Tercy Bassakouaou qui s’était déjà bien illustré par la couverture du livre précédent.

Le livre est déjà disponible à la Fnac, sur Amazon et sur commande dans toutes les librairies françaises et belges.


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